Mystère de l'avion du Pentagon
Transcription de la video Ben Laden
Attaque du 11 sept. contre l'Amérique

Video Ossama
ben Laden

Voici la transcription de l'enregistrement video de Ben Laden diffusé par le Pentagon le jeudi 13 décembre 2001. (Traduction en français à partir de la traduction anglaise)

Transcription et annotations effectuées en toute indépendance par George Michael, traducteur, Diplomatic Language Services, et le Dr Kassem M. Wahba, directeur des études de langue arabe, Ecole des études internationales approfondies, université John Hopkins. Ils ont travaillé en collaboration, puis ont comparé leur traduction avec celles réalisées par le gouvernement des Etats-Unis. Aucune incohérence n'a été relevée.

A la mi-novembre, Oussama Ben Laden s'est exprimé devant une assemblée de partisans, peut-être à Kandahar, en Afghanistan. Ces commentaires furent enregistrés en vidéo au su et au vu de Ben Laden et de toutes les personnes présentes.

A noter : la bande dure à peu près une heure et contient trois séquences différentes : une visite de quelques personnes sur les lieux du crash de l'hélicoptère américain dans la province de Ghazni (environ 12 minutes) ; et deux séquences montrant une visite privée de Ben Laden et de ses lieutenants à un cheik non identifié, qui semble paralysé des membres inférieurs. Apparemment, cette visite a lieu dans une auberge de Kandahar. Sur la bande, l'ordre des séquences est bouleversé : la fin de la visite privée se trouve au début, la visite de l'hélicoptère au milieu, le début de la visite privée n'apparaît qu'après 39 minutes de film environ. Dans la transcription ci-dessous, l'ordre des séquences a été rétabli.

Compte tenu de la mauvaise qualité de la bande originale, il ne s'agit pas d'une transcription intégrale, la teneur des messages et de l'information y est restituée.

Note de la rédaction : 39e minute du film, première séquence de la visite de Ben Laden - commence après des vues sur l'hélicoptère.

Cheik : (... inaudible...): Vous nous avez donné des armes, vous nous avez donné l'espoir et nous remercions Allah. Nous ne voulons pas prendre beaucoup de votre temps mais ce sont les dispositions des frères. Les gens maintenant nous soutiennent davantage, même ceux qui ne nous soutenaient pas dans le passé nous soutiennent davantage maintenant. Je ne voulais pas prendre beaucoup de votre temps. Nous louons Allah, nous louons Allah. Nous sommes venus de Kaboul. Nous sommes très contents d'être en visite. Qu'Allah vous bénisse à la maison et au camp. Nous avons demandé au chauffeur de nous conduire, c'était une nuit de pleine lune, merci à Allah. Croyez-moi, ce n'est pas à la campagne. Les anciens... tout le monde fait l'éloge de ce que vous avez fait, la grande action que vous avez commise, qui était avant toute chose par la grâce d'Allah. C'est sous la direction d'Allah et c'est le fruit béni du jihad.

Ben Laden : Merci à Allah. Quel est l'état d'esprit dans les mosquées là-bas (en Arabie saoudite) ?

Cheik : Sincèrement, très positif. Cheik Al-Bahrani (phonétique) a fait un bon sermon dans sa classe après les prières du soir. Il a été enregistré sur vidéo et je devais te l'apporter mais, malheureusement, j'ai dû partir immédiatement.

Ben Laden : Le jour des événements ?

Cheik : Au moment exact de l'attaque contre l'Amérique, à ce moment précis. Il (Bahrani) a fait un sermon très impressionnant. Allah soit remercié pour ses bénédictions. Il (Bahrani) fut le premier à écrire en temps de guerre. Je lui ai rendu visite deux fois à Al-Qasim.

Ben Laden : Qu'Allah soit remercié.

Cheik : C'est ce que j'avais demandé à Allah. Il (Bahrani) a dit aux jeunes : "Vous appelez le martyre de vos vœux et vous vous demandez où aller (pour le martyre)  ?" Allah les incitait à marcher. J'ai demandé à Allah qu'il me soit donné de voir la victoire de la vérité sur l'injuste. Nous demandons à Allah de le protéger et de lui accorder le martyre pour avoir émis la première fatwa. Il a subi un interrogatoire, comme tu le sais. Quand on l'a appelé pour lui demander de signer, il leur a dit : "Ne me faites pas perdre mon temps, j'ai une autre fatwa. Si vous me voulez, je peux signer les deux en même temps."

Ben Laden : Qu'Allah soit remercié.

Cheik : Sa position est vraiment très encourageante. Quand je lui ai rendu visite pour la première fois, il m'a dit : "Comment va Cheik Ben Laden ?" Il t'envoie son salut. Quant à Cheik Suleyman Ulwan, il a donné une belle fatwa, qu'Allah le bénisse. Par miracle, je l'ai entendue sur Radio Coran. C'était étrange parce qu'il (Ulwan) sacrifiait sa place, qui équivaut à une place de directeur. C'était retransmis mot à mot. Les frères l'ont écoutée en détail. Je l'ai entendue brièvement avant les prières de midi. Il (Ulwan) a dit que c'était le djihad et que ces gens n'étaient pas des innocents (les victimes du World Trade Center et du Pentagone). Il l'a juré devant Allah. La chose fut rapportée à Cheik Suleyman Al- (Umar) , Allah le bénisse.

Ben Laden : Et Cheik Al (Rayan)  ?

Cheik : Sincèrement, je ne l'ai pas rencontré. Mes déplacements étaient très limités.

Ben Laden : Allah te bénisse. Bienvenue à toi.

Cheik (parlant de son périple jusqu'au lieu de la rencontre)  : Ils nous ont fait passer clandestinement, alors j'ai pensé que nous serions dans différentes cavernes dans les montagnes, et j'ai été surpris d'arriver dans une auberge si propre et si confortable. Qu'Allah soit remercié, on nous a dit aussi que l'endroit était sûr, par la grâce d'Allah. Les lieux sont propres et nous y sommes à notre aise.

Ben Laden : (...inaudible...) quand les gens voient un cheval fort et un cheval faible, par nature ils préfèrent le cheval fort. Ce n'est qu'un de nos buts ; ceux qui veulent vénérer le seigneur du peuple, sans suivre cette doctrine, suivront la doctrine de Mohammed, la paix soit avec lui.

(Ben Laden cite plusieurs hadiths brefs et incomplets, comme suit) : "J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils disent qu'il n'y a d'autre dieu qu'Allah et que Mohammed est son prophète."

"Certains peuvent demander : pourquoi veux-tu nous combattre ?"

"Il y a un lien entre ceux qui disent : je crois en un seul dieu et Mohammed est son prophète, et ceux qui ne (...inaudible...) "

"Ceux qui ne suivent pas la vraie foi. La foi de Mohammed, la vraie foi. Ils croient les beaux parleurs sur leur mine."

Ben Laden : Ces jeunes qui ont conduit les opérations ne se fiaient pas aux apparences populaires, ils acceptaient la vérité apportée par le prophète Mohammed. Ces jeunes hommes (...inaudible...) ont proféré, par leurs actes à New York et Washington, des discours plus puissants que tous les autres discours prononcés de par le monde. Les discours sont compris tant par les Arabes que par les non-Arabes - même par les Chinois. Ça surpasse ce qu'ont dit tous les médias. Il paraît qu'en Hollande, dans l'un des centres, les conversions à l'islam ont été plus nombreuses pendant les jours qui ont suivi les opérations que pendant les onze dernières années. A la radio islamique, j'ai entendu un directeur d'école en Amérique dire : "Nous n'arrivons plus à répondre aux demandes de tous ceux qui veulent des livres islamiques pour apprendre l'islam." Cet événement a fait réfléchir les gens (sur le vrai islam), ce qui est un grand bien pour l'islam.

Cheik : Des centaines de gens doutaient de toi, rares étaient ceux qui te suivaient avant ce prodigieux événement. Maintenant ils sont des centaines à te rejoindre. Je me souviens d'une vision de Cheik Salih Al-(Shuaybi). Il a dit : "Un grand coup sera frappé et les gens se rendront par centaines en Afghanistan." Je lui ai demandé : "En Afghanistan ?" Il a répondu : "Oui." D'après lui, les seuls qui resteraient derrière seraient les attardés mentaux et les menteurs (hypocrites). Je me rappelle qu'il disait que des centaines de gens iraient en Afghanistan. Voilà un an qu'il a eu cette vision. Cet événement a fait le tri entre les différents types de partisans.

Ben Laden : (...inaudible...) nous avons évalué d'avance les pertes de l'ennemi, nous avons chiffré le nombre de morts en nous basant sur la position de la tour. Nous avons calculé que trois ou quatre étages seraient touchés. J'étais le plus optimiste de tous. (...inaudible...) étant donné mon expérience dans ce domaine, je pensais que l'incendie provoqué par le carburant de l'avion ferait fondre la structure métallique du bâtiment, ce qui entraînerait l'effondrement de la partie touchée et de tous les étages supérieurs. C'était tout ce que nous espérions.

Cheik : Loué soit Allah.

Ben Laden : Nous étions à (...inaudible...) quand ça s'est produit. Nous avions été informés le jeudi précédent que ça se passerait ce jour-là. Nous avions terminé notre travail de la journée et allumé la radio. Il était 17 h 30 pour nous. J'étais assis avec le Dr Ahmad Abu-al- (Khair) . Tout de suite nous avons entendu la nouvelle : un avion avait percuté le World Trade Center. Nous nous sommes branchés sur les informations de Washington. Ils ne parlaient pas de l'attaque. C'est seulement à la fin des informations qu'ils ont dit qu'un avion venait de percuter le World Trade Center.

Cheik : Loué soit Allah.

Ben Laden : Au bout d'un moment, ils ont annoncé qu'un autre avion avait percuté le World Trade Center. Les frères qui ont entendu la nouvelle étaient fous de joie.

Cheik : J'ai écouté les informations. J'étais assis. Nous... nous ne pensions à rien et, tout à coup, par la volonté d'Allah, nous nous demandions pourquoi nous n'avions rien, et tout à coup la nouvelle est arrivée et tout le monde était fou de joie et tout le monde, jusqu'au lendemain matin, parlait de ce qui se passait et nous avons écouté les nouvelles jusqu'à 4 heures, et c'était chaque fois un peu différent, tout le monde était enthousiaste et répétait : "Allah est grand, Allah est grand, nous remercions Allah, louez Allah !" Et le bonheur de mes frères faisait ma joie. On nous a téléphoné toute la journée pour nous féliciter, ça n'arrêtait pas. La mère recevait des appels continuellement. Merci Allah, Allah est grand, Allah soit loué. (Citant le verset du Coran :) "Combats-les, Allah les torturera, avec tes mains Allah les torturera. Il les trompera et te donnera la victoire. Allah pardonnera aux croyants, il sait tout sur toute chose."

Cheik : Indubitablement, c'est une belle victoire. Allah nous a exaucés... honorés... et nous accordera sa bénédiction et d'autres victoires pendant le saint mois de ramadan. Et c'est ce que tout le monde espère. Grâce à Allah l'Amérique est sortie de ses grottes. Nous lui avons donné le premier coup, le prochain lui sera donné par les croyants, les forts et bons croyants. Par Allah, c'est une grande œuvre. Allah nous réserve une grande récompense pour cette œuvre. Excuse-moi de parler tout seul devant toi, ce sont des pensées qui me viennent... Par Allah, car il n'est d'autre dieu que lui. Je me souviens des paroles d'Al-Rabbani, il disait qu'ils avaient formé une coalition contre nous pendant l'hiver avec des infidèles comme les Turcs et d'autres, et quelques Arabes. Et qu'ils nous encerclaient comme au temps... comme au temps du prophète Mohammed. Exactement comme ce qui se passe maintenant. Mais il a réconforté ses partisans en disant : "Ça se retournera contre eux." Et c'est une grâce pour nous. Et une bénédiction pour nous. Et ça fera venir des renforts. Regarde comme il était avisé. Et Allah lui accordera sa bénédiction. Et le jour viendra où les symboles de l'islam se dresseront et ce sera comme aux premiers jours d'Al-Moudjahidin et d'Al-Ansar (comme les premières années de l'islam). Et victoire aux fidèles d'Allah. Oui, il a dit enfin, si c'est comme aux premiers jours, comme Abu Bakr et Othman et Ali et les autres, alors ce sera, en ce temps, de nos jours, le plus grand djihad de l'histoire de l'Islam et de la résistance des méchants.

Cheik : Par Allah mon Cheik. Nous te félicitons par cette grande œuvre. Merci Allah.

Fin de la bande.

Deuxième partie de la visite de Ben. Apparaît en début de l'enregistrement.

Ben Laden : Abdallah Azzam, Allah bénisse son âme, m'a dit de ne rien enregistrer (...inaudible...) alors j'ai pensé que c'était un bon présage, et Allah nous bénira (...inaudible...). Abu-Al-Hasam Al- (Masri) , qui s'est adressé aux Américains sur Al-Jazira TV il y a quelques jours en leur disant : "Si vous êtes vraiment des hommes, venez ici et affrontez-nous de face." (...inaudible...) Il m'a dit, il y a un an : "J'ai fait un rêve où nous jouions au football contre les Américains. Quand notre équipe est arrivée sur le terrain, c'étaient tous des pilotes !" Il a dit : "Je me demandais si c'était un match de foot ou un concours de pilotage ! Nos joueurs étaient des pilotes." Il (Abu-Al-Hasan) ne savait rien de l'opération avant d'entendre la nouvelle à la radio. Il a dit que le match avait eu lieu et que nous avions gagné. C'était un bon présage pour nous.

Cheik : Qu'Allah soit béni.

Voix d'homme non identifiée hors champ : "Abd Al Rahman Al- (Ghamri) a eu une vision avant l'opération. Il a vu un avion s'écraser contre un gratte-ciel. Il n'était au courant de rien."

Cheik : Qu'Allah soit béni !

Suleyman (Abu Guaith) : J'étais assis dans une pièce avec le Cheik, puis je suis allé dans une autre pièce où il y avait un poste de télévision. Ils diffusaient le grand événement. On voyait une famille égyptienne dans son salon, ils explosaient de joie. Tu sais, quand il y a un match de foot et que ton équipe gagne, eh bien, c'était la même manifestation de joie. Il y avait un sous-titre qui disait : "Pour venger les enfants d'Al-Aqsa, Oussama Ben Laden déclenche une opération contre l'Amérique." Alors je suis revenu voir le Cheik (c'est-à-dire Ben Laden), qui était assis dans une pièce avec cinquante ou soixante personnes. J'ai essayé de lui dire ce que j'avais vu, mais il m'a fait un signe avec les mains, qui signifiait : "Je sais, je sais..."

Ben Laden : Il n'était pas au courant de l'opération. Tout le monde ne savait pas (...inaudible...). Mohammed (Atta), de la famille égyptienne (c'est-à-dire la section égyptienne d'Al-Qaida), avait la charge du groupe.

Cheik : Un avion qui s'écrase contre un gratte-ciel, personne ne pouvait imaginer ça. C'était une grande œuvre. C'était l'un des hommes pieux de l'organisation. C'est devenu un martyr. Allah bénisse son âme.

Cheik (faisant allusion aux rêves et aux visions)  : L'avion qu'il a vu s'écraser contre un gratte-ciel, plus d'un l'avaient vu avant lui. Un bon dévot qui a tout abandonné pour venir ici m'a dit : "J'ai eu une vision, j'étais dans un énorme avion, long et large. Je le portais sur mes épaules et j'ai fait un kilomètre à pied dans le désert depuis la route. Je traînais l'avion." Je l'ai écouté et j'ai prié Allah pour qu'il lui vienne en aide. Un autre m'a dit l'an dernier, mais je n'ai pas compris et je lui ai dit que je ne comprenais pas, il m'a dit : "J'ai vu des gens qui partaient pour le djihad... et ils se sont retrouvés à New York... à Washington et à New York." J'ai dit : "Comment ça ?" Il m'a dit que leur avion avait percuté un immeuble. C'était l'an dernier. Nous n'y avons pas beaucoup réfléchi. Mais, quand l'accident s'est produit, il est venu me trouver et m'a dit : "Tu as vu... c'est étrange." Un autre encore... mon Dieu... a dit et juré devant Allah que sa femme avait vu l'accident une semaine plus tôt. Elle a vu l'avion s'écraser dans l'immeuble... c'était incroyable, mon Dieu.

Ben Laden : Les frères qui ont conduit l'opération, tout ce qu'ils savaient, c'est que c'était une opération-martyre. Nous leur avons demandé d'aller en Amérique, mais ils ne savaient rien de l'opération, rien du tout. Mais ils étaient entraînés et nous ne leur avons rien révélé jusqu'à leur départ, juste avant qu'ils embarquent dans les avions.

Ben Laden : (...inaudible...) puis il a dit : "Ceux qui ont appris à piloter ne connaissaient pas les autres. Les groupes ne se connaissaient pas entre eux." (...inaudible...)

(Quelqu'un dans l'assistance demande à Ben Laden de parler au Cheik du rêve de (Abu-Da'ud)

Ben Laden : Nous étions dans le camp des gardes de l'un des frères à Kandahar. Ce frère appartenait à la majorité du groupe. Il s'est approché de moi et m'a dit avoir vu en rêve un gratte-ciel d'Amérique et, dans le même rêve, il avait vu Mukhtar leur enseigner le karaté. A ce moment-là, j'ai commencé à craindre que le secret ne s'évente si tout le monde se mettait à voir ça dans ses rêves. Alors j'ai clos le sujet. Je lui ai dit, s'il faisait un autre rêve, de n'en parler à personne, parce qu'il risquait d'intriguer les gens.

(On entend quelqu'un d'autre raconter qu'il avait vu en rêve deux avions heurter une grande bâtisse.)

Ben Laden : Ils étaient fous de joie quand le premier avion a frappé l'immeuble, alors je leur ai dit : patience.

Ben Laden : Entre la première et la deuxième frappe contre les tours, il s'est écoulé vingt minutes. Entre la première frappe et le crash sur le Pentagone, une heure.

Cheik : Ils (les Américains) étaient terrifiés à l'idée que c'était un coup d'Etat.

[Note : Ayman Al-Zawari explique d'abord qu'il a attiré l'attention de Ben Laden sur ce que disaient les médias. Puis il explique que c'était la première fois qu'ils (les Américains) avaient senti venir le danger.]

Ben Laden (récitant un poème) :

J'ai vu que devant la lame acérée
Ils faisaient toujours face aux difficultés et se tenaient les coudes...
Quand les ténèbres descendent sur nous et que nous sommes mordus par une dent acérée, je dis...

"Nos maisons sont inondées de sang et le tyran Se promène librement chez nous"...
Et du champ de bataille ont disparu L'éclat des épées et les chevaux...
Et par-dessus les pleurs à présent
Nous entendons des tambours et des scansions...
Ils assaillent ses forts
Et crient : "Nous poursuivrons nos assauts
Jusqu'à ce que vous libériez nos terres"...

Fin de la partie visite de Ben Laden. La séquence autour de l'hélicoptère suit le poème.

  2010 Liberty Boy